19 février 2016 à 11:21
L'OM l'a déjà fait, mais ça, c'était avant... .
Dans la noirceur du tableau olympien, en ce lendemain de nouvelle déconvenue à domicile, il est très compliqué d'aller chercher un motif d'espoir auquel s'accrocher avant de découvrir la fameuse cathédrale de San Mamès. Déjà, en terme mathématique, les chances de qualification sont plus que minces, voire rachitiques. En effet, depuis la saison 1970-1971, seules 12 % des équipes défaites 0-1 au match aller à domicile sont parvenues à renverser la vapeur. Autant dire qu'avec nos foudres de guerre, mieux vaut parier sur une inversion spectaculaire de la courbe du chômage, ou même sur une victoire française à la prochaine Eurovision, que sur une qualification au Pays Basque la semaine prochaine. Ceci dit, on a du mal à jauger le degré de notre déception, tant il est difficile de dater avec certitude les dernières traces d'ambition aperçues chez le supporter marseillais.
Un autre visage à l'extérieurPourtant, deux éléments nous permettent de déterrer quelques nanogrammes d'espoir, en fouillant bien. Déjà, cette curieuse capacité des hommes de Michel à aller chercher des résultats à l'extérieur depuis plusieurs mois. Loin de leur base, les Olympiens parviennent en effet à éloigner cette crainte, souvent fondée, de passer pour des imposteurs aux yeux d'un public qui a bien compris que la plupart d'entre eux n'ont rien à faire sous ce maillot. Une fois ce poids retiré, une bonne organisation défensive et la vitesse d'un Nkoudou ou d'un Cabella leur permettent de faire le job. Alors, pourquoi pas jeudi prochain ?
La jurisprudence TwenteIl y a aussi un précédent, même s'il parait osé de comparer les adversaires. En février 2009, l'OM de Gerets, Niang, Valbuena et déjà Mandanda s'était, de même manière, lamentablement vautré face aux Néerlandais du FC Twente sur ce même score de 0-1, et au même stade de la compétition. La stat des 12 % était déjà valable, et pourtant, un but de Ben Arfa et une ébouriffante série de tirs au but (7-6) avait permis à l'OM de la renverser. Ceci dit, cette équipe avait une autre gueule et les Niang, Ben Arfa, Brandao, Valbuena, Zenden et consorts pesaient autrement plus lourd que notre pauvre compartiment offensif.
Il y a donc un espoir, certes microscopique, mais réel. Aura-t-on pour autant envie de s'y accrocher ? C'est beaucoup moins sûr, mais cela vaut le coup d'essayer, au point où on en est...
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